Niveau de mise à jour : 3
Relecture / Mise sous Spip : 12/07/07. Y. Gille
Cet organigramme celui du Burkina Faso. C’est une application de la politique des districts sanitaires préconisée par l’Initiative de Bamako.
Organigramme national :
Le laboratoire préconisé par ce guide concerne plus précisément les gros dispensaires et les centres médicaux, avec ou sans antenne chirurgicale.
Habitants | Acteurs principaux | Panel de soins | |
Poste de soins avancé | 1000 | Agent de santé | Plaies, parasitoses simples, infections simples, petit stock de MEG. |
Dispensaire | 10 000 | Infirmier, Sage femme, gérant | Plaies, parasitoses, infections, petite traumatologie, hospitalisation, sutures, accouchements, suite de couches, MEG, consultations prénatales, PMI, PEV., Laboratoire facultatif suivant taille |
Centre médical | 100 000 | Médecin, Infirmiers , Accoucheuses | Parasitoses sévères, infections résistantes, orthopédie, urgences médicales, gynécologie, parfois radiologie. Laboratoire recommandé |
Centre médical avec antenne chirurgicale | 200 000 | Médecins, Chirurgien, Anesthésiste , Infirmiers | Chirurgie, réanimation, radiologie, éventuellement échographie. Laboratoire obligatoire |
---------- LIMITES DES PRÉTENTIONS DE CE GUIDE ------------
Hôpital | 500 000 | Service complet pluridisciplinaire | Spécialités médicales et chirurgicales, Laboratoire de référence |
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Circuit financier :
Recettes :
Les consultants achètent un ticket de prestation médicale auprès du caissier (carnet à souche). Si le centre est trop petit, son infirmier est le caissier :
– *Un ticket de consultation, d’accouchement, de petite chirurgie
– *Un ticket d’opération médicale
– *Un ticket de radiologie
– *Un ticket d’examen biologique
– *Un autre ticket (hospitalisation, planification familiale, vaccination...)
Ils peuvent ainsi aller consulter et garder une preuve de leur achat.
Le gérant du dépôt (centre de santé) ou le préparateur en pharmacie (centres médicaux) font payer leurs médicaments directement par les patients et leur donnent un ticket. Il y a donc une deuxième caisse.
L’argent est ramassé tous les soirs par le trésorier (centre de santé) ou par le gestionnaire du district (centres médicaux), la caisse générale comme celle des médicaments.
Dépenses :
Les petites dépenses (entretien, papeterie, carburant) se font à partir des fonds de caisse.
Les grosses dépenses (achat de réactifs, de MEG, de matériel médical, de matériel d’équipement, de mobilier sont faites soit en concertation avec le comité de gestion (petites structures) soit l’équipe de district (grosses structures) et sont payées par chèque (plus grande sécurité).
Il est à signaler que les dépenses de salaires du personnel, médecins, infirmier ainsi que des sages-femmes sont à la charge du gouvernement. Par contre, le salaire du gérant et du technicien de laboratoire sont souvent à la charge du comité de gestion. Dans les gros centres, les techniciens sont payés par le gouvernement.
Responsabilités :
– *Le médecin-chef de district est responsable de tout son district.
– *Le médecin-chef de centre médical n’est responsable que de son centre.
– *L’infirmier en chef est responsable de tout le dispensaire.
– *La sage-femme est responsable de la maternité.
– *Le gérant est responsable de son dépôt, des réapprovisionnements, de la gestion générale et des ruptures de stock.
– *De même, le technicien est responsable de son laboratoire, de l’hygiène des déchets, des réapprovisionnements et des ruptures de stock.
Contrôles de gestion et supervisions :
Ils sont généralement effectués par les membres des équipes de districts, lorsqu’ils en ont les moyens :
Inventaire du dépôt de MEG, calcul des chiffres d’affaires théoriques (par inventaire des médicaments restants, des commandes effectuées pendant la période et gestion des périmés et cassés) et réels (versé au trésorier).
– *Contrôle des supports de gestion du comité de gestion, du compte en banque.
– *Contrôle des carnets à souche du caissier et de l’argent effectivement versé au trésorier.
– *Contrôle des dépenses du laboratoire en consommables par rapport au nombre d’actes effectués.