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>>Pourquoi avoir choisi la localité de Sindou

6 novembre 2009
Auteur(s) : 
Antoine PIERSON
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Niveau de mise à jour : 2

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Dans le chapitre d’introduction, je parle de la localité de Sindou au Burkina Faso, choisie pour être le site d’accueil du laboratoire de type "bioltrop". Différentes raisons ont orienté ce choix :

Critères de choix du lieu de l’action :

 Hôpital de bonne taille, avec bloc opératoire et hospitalisation
 Petit laboratoire déjà en place
 Présence d’un technicien de Laboratoire
 Zone enclavée ou mal desservie
 Électricité intermittente et/ou pas de connexion au réseau (groupe électrogène)

Nous avions certaines relations au Burkina Faso, entre autre l’antenne de la Coopération Française dans le domaine médical à Bobo-Dioulasso (Projet HCK, Dr Robert Cazal). Sur les sept districts que compte la zone couverte par le Projet HCK, (£voir les cartes) 3 auraient pu être choisis (Sindou, Dandé, Orodara). Le district de Sindou nous a semblé répondre le mieux à tous ces critères, étant bien plus isolé (les 2 routes arrivant à Sindou ne sont pas goudronnées).

De plus :

 L’Hôpital de Sindou venait d’être créé (1997) à la place du centre de santé qui s’y trouvait, suite à un redécoupage sanitaire du pays, qui a séparé l’ancien gros district sanitaire de la Comoé en deux plus petit : le nouveau district de la Comoé (siège : Banfora) et le district de la Leraba (siège : Sindou).
 Cet Hôpital a été agrandi en 1999 avec la création d’un bloc opératoire (encore non fonctionnel en Octobre 1999) et la venue prochaine d’un deuxième médecin et d’un infirmier anesthésiste, de nouvelles unités d’hospitalisation, d’un château d’eau, d’un incinérateur et de sanitaires (voir les photographies de l’Hôpital).
 En plus de tous ces aménagements, le district de Sindou est toujours soutenu par le Projet HCK et d’autre partenaires (entre autre Handicap International). Une certaine dynamique y est donc insufflée de toute part, il était bon d’y prendre part afin de bénéficier de l’effet potentialisateur et non simplement synergique des différents partenaires présents.

Nous avons été aidé ensuite par différents facteurs humains :

 Le Médecin-chef, le Dr Saïdou Ouedraogo, et son équipe médicale ont été très intéressés par le projet, ainsi que le Directeur Régional de la Santé de la région de Banfora, le Dr Ibrahim Bassane. Tous deux on fait en sorte que le projet perdure après notre départ.
 Le technicien de laboratoire, Sintere Sanou, possède une solide formation en technique de laboratoire, et était limité dans son travail par une simple question de matériel.
 Nous savions qu’un pharmacien biologiste français, ancien membre de Biologie Sans Frontières allait venir passer une semaine à Sindou au cours de l’été 2000, pouvant par là réaliser une petite évaluation à mi-course, voire un petit recyclage, nous permettant de rectifier le tir lors de problèmes rencontrés sur place, et ce avant un an d’évaluation proprement dite.


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