Niveau de mise à jour : 3
Mise sous Spip : 01/02/13. Y. Gille.
En biochimie clinique, on utilise un réfractomètre pour mesurer :
– les protéines sériques ou plasmatiques totales, mesure utilisée de plus pour estimer l’osmolarité plasmatique,
– la densité urinaire.
Présentation :
Il existe deux types de réfractomètres cliniques : les réfractomètres simples et ceux compensant automatiquement la température extérieure. Nous conseillons l’utilisation de ces réfractomètres à compensation, particulièrement utiles dans les pays tropicaux. Ils coûtent cependant environ 20% plus cher.
Le réfractomètre se présente comme une petite lunette d’observation. Sur l’une de ses extrémités, un prisme mobile permet, en le relevant, de déposer quelques gouttes de liquide. On referme ensuite le prisme et on lit le résultat en regardant dans la lunette, elle-même orientée vers une source de lumière.
Les réfractomètres présentent plusieurs échelles de lecture. Nous utiliserons les échelles correspondant aux protéines totales et à la densité urinaire.
Mode d’emploi :
Ajustement du zéro : déposer une ou deux gouttes d’eau distillée, refermer le prisme puis, tout en effectuant la lecture, régler le zéro de l’appareil. On peut utiliser un contrôle sérique pour vérifier sa lunette.
Sécher le prisme à l’aide d’un mouchoir en coton (ne raye pas les surfaces) non pelucheux puis déposer le liquide à analyser (urine pure ou sérum).
Effectuer la lecture, noter le résultat.
Sécher et nettoyer le prisme puis l’essuyer grâce à un coton imbibé d’alcool à 60 degrés.
Ranger la lunette dans son étui. Placer l’étui dans un tiroir.
Limites de la méthode :
La mesure des protéines totales est de qualité pour des valeurs comprises entre 45 et 80 g/l. Hors de ce domaine, le réfractomètre est moins précis.
Pour la densité urinaire, il faut la compenser en cas de pH urinaire > 6.5. Se reporter au chapitre sur les bandelettes urinaires.